Encore mieux que le précédent ! Et maintenant je peux le dire : j'ai adopté Harry Dresden. Harry est sympa. Harry est drôle. Il est magicien et il a un chat énorme. Mais Harry a aussi besoin d'amis (comprenez, de lecteurs). Harry c'est un peu le mec auquel on peut s'identifier facilement - bon, d'accord, s'identifier facilement n'est pas le terme approprié quand on est une lectrice... disons plutôt qu'on le comprend - en ce temps de crise qui nous accable tous (comprenant la galère de trouver moi-même un contrat, je compatis). J'irais bien boire un café chez lui, histoire d'en discuter : son appartement est juste GE-NIAL. Mais ça, je l'ai déjà dit dans mon article précédent (J'en rêve quand même, de cet appart. Je le visualise très bien, et c'est joli). Harry est chevaleresque (il le dit lui-même), courtois (ça va ensemble vous me direz... si un jour j'apprends qu'il monte cheval, je fonce à Chicago !), fidèle à ses amis même s'il accorde difficilement sa confiance - rapport à son passé dont je connais pour l'instant si peu de choses. Il aurait été trahi par celle qu'il aimait et qu'il croit décédée (Mais il n'en est rien bien sûr ! Où est-elle alors ?).

Ce deuxième volet a fait entrer en scène des lycanthropes (j'emploie le terme général pour éviter la confusion des genres). Après une brève apparition des vampires, je me doutais bien que eux aussi étaient là, quelque part dans l'ombre des ruelles de Chicago.
Murphy appelle donc Harry à la rescousse, bien qu'elle l'ait un peu abandonné suite aux évènements du livre précédent (chronologiquement parlant, cette série s'enchaîne très bien, il n'y a pas de réelle cassure entre les différents tomes, pour l'instant). Certes, Murphy a quelques problèmes mais par instants j'aurais bien aimé la secouer un peu (la frapper aussi parfois). Elle m'a agacée avec son entêtement à entrer en conflit avec Dresden, et son refus de l'écouter tout en l'accusant sans preuves réelles (Harry, quand tu veux tu te défends, au moins un peu !). Oui, mais chevaleresque un jour, chevaleresque toujours... il se laisse faire et mieux encore, l'aide malgré elle. Ces deux là au final, sont comme frères et sœurs.

Susan est l'autre femme de sa vie et pour le moment, je trouve qu'elle lui correspond. Elle accepte ce qu'il est sans (trop) poser de questions et vient l'aider dès qu'il en a besoin. Leur relation se résume à quelques nuits torrides de temps à autre, et à une vraie tendresse entre-temps.

On peut dire que dans "Lune Fauve", Harry en prend vraiment pour son grade ! Fichtre, même si c'est plaisant de découvrir un héros qui n'est pas invincible et qui n'hésite pas à montrer ses faiblesses et ses émotions, j'ai eut mal pour lui qui, de toute façon, ne peut pas aller à l'hôpital (puisque toute technologie déraille en sa présence). Mais c'est aussi pour cela que j'apprécie Harry Dresden. Certes c'est un magicien (et déjà ça...). Mais c'est avant tout un humain, qui a des réactions humaines et normales. En cela, je le trouve différent des autres héros du genre, et de manière positive. Jim Butcher, qui l'a crée, sait très bien entretenir la part de mystère qui l'entoure. Et de la même manière, il fait sous entendre sa noirceur, son côté sombre contre lequel il lutte parfois, et qu'il ne veut surtout pas laisser gagner.

Viendrait-il de sa mère dont on ne sait rien ? Une révélation à son sujet va perturber Harry et bien entendu, tout nous sera révéler un jour prochain (Mais quand ?).