Acheron regarda la superbe femme se lever tout en grimaçant, à la voir on aurait dit un rêve sortit d'un conte d'orient : des cheveux et des yeux couleur d’ébène une peau marmoréenne :
-Au fait Acheron, pourquoi à chaque fois que tu organises une sauterie avec les autres je suis jamais invitée !
-Du fait qu'à chaque fois que tu étais présente a nos réunions, ça fini par une catastrophe.
-C'est pas ma faute si tête d'allumette s'est embraser parce que ma solution lui plaisait pas!!
-Tu as proposer d'immoler et de décapiter son frère.
-Elle demandait une solution radicale, pour moi c’est exploser Apollon puisque c'est à cause de lui et de ses bâtards qu'on a toujours un surplus de travail.

ahhhhhhhhhh desolée les filles je sais que c'est long mais si je me retiens pas je finirais par tout ecrire seule
et oui je suis une impatiente

-Peut être mais ce n'est pas la meilleure solution et tu le sais !
Sekhmet fit sa moue boudeuse mais elle savait qu'Achéron avait raison. Si Appollon était tué, le monde encourait à la catastrophe.

Bien que pour elle, ce n'était pas une si mauvaise chose, si on lui demandait son avis, elle serait la première a foncé dans le tas, pour la déclencher la catastrophe.
Mais comme tout chasseur, pour un droit de vengeance, elle devait les protéger, bon grè malgré.
- Dis donc grand chef, que fais tu ici d'ailleurs ? Ta femme c'est rendu compte, que tu étais nul en cuisine ? Ou mon instinct ne ma pas trompé et il se trame bien quelque chose ?

Achéron grimaça d'un air soucieux:
-Depuis quelques jours les démons ont mis à sac plusieurs orphelinats, en plus ils ont dérobé les dossiers des enfants qui sont adoptés ou mis en familles d'accueil.

(l'histoire perd son souffle on dirait )

Sekhmet soupira, et fronça les sourcils
-Laisse moi deviner, t'as l'intention de me mettre sur l'affaire, bien qu'à mon avis ce soit une perte de temps .... Je sais, mon avis, tu t'en balance, j'aurais le droit à un écuyer cette fois ?

-Un écuyer ? Pour que tu m'en traumatise un autre ?
-Mais qu'est ce que j'ai fait ?
-Tu t'es entraîné avec lui.
-Et ?
-Comme cible.
-Je ne l'ai pas touché !
-Pour t'entraîner avec ton lancé de couteaux !
-Peuh ! Il a de la chance, j'aurais pu le faire les yeux bandés mais ils s'est mis à hurler de trouille quand j'ai émis l'hypothèse... tu en as que ne sont pas des chochottes ?

- Je vais réfléchir pour un écuyer, lâcha finalement Acheron après une minutes de réflexion. En attendant concentre toi sur cette affaire, ouvre l’œil et essais de trouver ce que ces démons cherchent.
Sekhmet haussa un sourcil avant de répondre,
- A mon avis, soit ils deviennent très sélectif en ce qui concerne le choix de leurs repas, soit un pauvre gamin est dans de sales draps. Perso, je pencherais plus sur la deuxième hypothèse, et je sais que toi aussi. Une idée de l'identité de la malheureuse cible?

Acheron la transperça du regard à travers ses célèbres lunettes noires.
-Mouais comme d'habitude, tu vas rien dire hein ? J'ai le droit a un indice ?  Le sexe de l'enfant ?
-Une fille, lâcha Acheron
-Ah je l'aurai parié ! C'est toujours les filles qui prennent ! J'ai carte blanche pour agir ?

Il lui tendit une feuille:
-Voila l'adresse de plusieurs endroits ou ils peuvent attaquer ce soir.
En dépliant la feuille elle eu l'air tellement ahuri qu'il lui était difficile de réprimer son fou rire.
-Allons allons ce n'est que des enfants ne me dit pas que Sekhmet la Puissante a peur de ribambelle d'enfants.
Sur ces paroles Acheron se volatilisa:
-Non mais ! Il voudra peut être que je m'arme de poudre à bébé et de couche.
Sekhmet sortit de la crypte tout en vociférant à l'encontre d’Achéron quand soudain elle se trouva prise dans un étau de fer, essayant de se libérer elle donna un coup de tête à son assaillant mais ayant anticipant son geste son agresseur la bloqua:
-Allez ma belle donne moi ce bout de papier avant que tu te fasses mal, ça me répugne de maltraiter un si jolie bout de femme .

-Un joli bout de femme ?
La fureur d'être ainsi insulté, l'anima d'un seul coup, la rendant aveugle a toute raison
-Un conseil ne jamais énervé une prêtresse égyptienne !

Il eut un rire bas et rauque, il colla ses lèvres à son oreille:
-Voyant chaton j'essaye de te ménager, Achéron n'aurait jamais dû laisser un chose aussi ravissante et fragile comme toi dehors à la merci des monstres qui rôdent dehors.
A ses mots la vison de Sekhmet vira rouge, elle fit glisser ses stylet de ses manche en se collant à son agresseur et lui déclara d'une voix qu’elle savait sensuelle:
-Sache connard que côté monstre je me trouve en haut de la pyramide.
Sur cette déclaration elle lui plongea l'un des poignards dans la cuisse, se libérant de son étreinte

Puis comme par réflexe, elle se protégea en rentrant les épaules et en mettant un bras devant son visage, puis pivota pour sortir de son axe.
Sitôt l'attaque esquivée, elle lui porta un coup de poing rapide en plein dans l’une de ses côtes flottantes. Le choc et la puissance qu'elle y avait mit fit chanceler son adversaire. En moins de deux secondes, le démon se retrouvait à genoux, le dos plaqué contre la chasseuse qui le maintenait par la gorge d'une main et lui appuyait un de ses couteaux là où se trouvait les âmes qu'il avait dérobées à ses victimes.
- Alors ? Une petite interview ça te dit ? lui demanda t-elle en riant.

-Désolé, chaton, mais pas de commentaire.
A cette provocation elle appuya sa lame laissant un filet de sang couler:
-Oups je crois que ma main à glisser.
Elle le plaqua à terre :
-Et malheureusement pour toi connard ça va devenir plus violent et plus glissant, gloussa t-elle.
Sur ces mots elle lui épingla la main au sol avec son autre stylet.

Elle sortit sont Khépesh de son manteau et le pointa sur son buste.
-Quoi!! T'as dévaliser une armurerie chaton!? ricana t-il
-Quand on est un bout de femme fragile comme moi on ne sort pas sans prendre de précautions. Du moins, pas avant d'être passée d'abord faire le plein chez Achéron, mon marchand d'armes préféré.
En appuyant plus fort sur sa lame elle continua :
-Je jure par Osiris que si tu m’appelle encore chaton je ferais en sorte que ton djet (le corps) et ton ka (le spirituel) se perdent a jamais.

-T'avoir à ma merci réveille d'ancienne habitude donc si tu veux mourir, vite fait, bien fait tu vas me dire, pourquoi vous vous vous en prenez aux enfant ?
-Tu crois que tes menaces m’effraies ? Et qui plus est me feront parler ? Tu rêves chaton, ricana le démon
-Etant donné que je n'ai embaumé personne depuis 500 ans, j'ai sûrement perdu la main, mais je pense que savoir que je vais te vider vivant, pourrais effectivement te délier la langue .... Alors ?

Il ne dit toujours rien, Alors Sekhmet lui fit une incision le long du flanc. Le démon de hurla pas, mais gémit tout de même. Elle le sentait flancher. Il n'allait pas tarder à cracher le morceau.
- Oups,je t'ai fait mal ? Attend un peu que je te fasse sortir le cerveau par les narines...
- Ok, ok stop ! je vais tout te dire. J'en sais rien de ce qu'on lui veut à cet enfant. Quelqu'un à payer quelqu'un pour la trouver. Je ne sais pas de qui il s'agit. Celui qui nous a engagé de nous à pas dit son nom. On ne sait rien de plus. Tout ce qu'on nous as dit c'est qu'il s'agit d'une jeune Appolite.
- Pourquoi les démons voudraient mettre la main sur une Appolite ?
- Je ne suis même pas sur que ce soit un démon qui la cherche. Comme je te l'ai dit, on nous as engagé. Nous on s'en fout de qui elle est. Les affaires sont les affaires !
Sekhmet secoua la tête écœurée. Non seulement elle se tenait face à une poule mouillée mais en plus il était un vendu prêt à troquer l'une des leurs. Poussée par un sentiment de rage, elle plongea la pointe de son couteau dans la poitrine du démon avec lenteur en le regardant droit dans les yeux.

Le démon hurla, essaya de se débattre, mais le stylet était bien trop enfoncé, pour qu'il puisse se dégager.
-J'avais dit que j'irais vite, mais les types dans ton genre, ne valent pas la peine qu'on les respectent. Tu va sentir, les peurs et douleurs de ceux que tu as tués, à chaque fois que leur âme sera libéré. Et croient moi, je vais les faire sortirent une. Part. Une.

Une fois le démon réduit en poussière, la chasseuse se releva et s'épousseta les mains, satisfaite. Puis elle se rendit compte que sa nuit était loin d'être finie. Elle avait une liste de maisons à visiter et une gamine à trouver. Déjà elle savait qu'il s'agissait d'une Appolite, c'était ça de gagner, ça ne courait pas les rues, d'autant plus lorsque celle-ci était une orpheline. Elle se dépêcha donc de retourner là où elle avait garée sa voiture, une Aston Martin Vanquish flambant neuve, son dernier joujou en date.
Une fois derrière son siège, elle mit la musique à fond et partit en direction de sa première destination. Un orphelinat qui se trouvait à une quarantaines de minutes... enfin, à une quarantaine de minutes pour quelqu'un qui se souciait des limitations de vitesses.

Une fois la voiture partit les deux ombres cachées jusque là sortirirent.
-On aurait pu soutirer toutes les information facilement à cette petite bonne femme, tu n'avais pas besoin de posséder ce démon!? demanda le plus petit, comme son compagnon ne répondait rien il s’énerva:
-Ne me dit pas que tu l'as fait pour le plaisir d'enquiquiner cette malade.
-Non, repondit-il, on doit pas se mettre Achéron à dos en s'en prenant à ses chasseurs on doit gérer cette situation sans que les autre chthoniens ou les panthéon grec se mêlent de ça.

-Je comprend pas pourquoi, tu veux tant cette cinglé ! Après tout ce temps !!
-Justement depuis tout ce temps que je la cherche, je vais en profiter et m'amuser jusqu’à ce qu'elle réalise qu'il est trop tard.
Le plus grand sourit, un tel sourire froid et cruel que le plus petit frissonna et recula

Au petit matin, Sekhmet rentra chez elle bredouille. Elle avait passée sa nuit à chercher la fillette, sans succès. Et s'il y avait bien quelque chose dont elle avait horreur, c'était l’échec et être interrompue. Le soleil ne tarderait pas à se lever, elle était donc obligée d'attendre une bonne douzaine d'heure avant de repartir en chasse.
Elle se débarrassa donc de toutes les armes qu'elle portait sur elle et les rangea soigneusement dans leur coffre. Une fois dans sa chambre, elle se dirigea droit dans sa salle de bain pour prendre une douche, non sans éparpiller un peu partout les vêtement qu'elle portait sur elle.
L'eau chaude lui fit du bien à ses muscles tendus et l'apaisa un peu. Elle était désormais prête à aller se coucher, non sans un sentiment d'angoisse. Parfois, ses rêves venaient la hanter et lui renvoyer en plein visage les choix de sa famille, qui l'avaient conduite à sa mort prématurée, quelques siècles plus tôt.

Lorsqu'elle ferma les yeux, la première chose qui apparu, comme toujours, fut le visage juvénile de son petit frère, héritier de la famille, et grand espoir de son père. Elle revoyait ses grand yeux bruns curieux de tout, à posé mille et une question. Elle aimait tellement son frère, elle aurait tellement voulu que leur destin soit autre chose ...

Comme l’Égypte lui manquait.
Malheureusement, plus jamais elle ne pourrait y remettre les pieds, cette terre sacrée lui avait été interdite à jamais le jour ou elle y avait versé le sang des innocents.

Tout commença dans l'enceinte du palais du pharaon loqueteuse, lors d'une fête organisée en l'honneur de ce dernier. Une prophétesse lança une prédiction au frère du pharaon qui était le père de Sekhmet :
-De ta maison sortira le lion qui mettra l’Égypte et les dieux à terre prince Akhouthotep, il versera le sang des ennemis qui coulera comme le vin de cette soirée, alors rappelez-vous de ne jamais chercher ce lion dans sa tanière.
C'est à ce moment que commença l’obsession du prince pour le trône; l’idée de renverser son frère et asseoir son pouvoir grâce à cet enfant, prit racine ce jour-là.

Peu de temps après ; son épouse, Kahay  grande prêtresse du temple de la déesse Hator, s’aperçut qu'elle était enceinte; dès ce moment le prince devint plus orgueilleux et commença à s'entourer de nobles et de courtisans, se constituant ainsi un cour pour faire tomber son frère.
La nuit de la naissance, Kahay s'isola comme le veut les traditions. On raconta que jamais l’Égypte n'avait entendu de cris de femme aussi sinistre que cette nuit. Quand le prince accourut au chevet de sa femme il trouva une fille et non l’héritier qu'il attendait au côté de son épouse hystérique qui n’arrêtait pas de répéter que ce monstre n’était pas son bébé  .
Dès ce jour les jeunes parents délaissèrent l'enfant au profit de la prêtresse du temple de Mâat qui s'en occupa et c'est même elle qui lui donna son prénom.