La nouvelle couverture américaine pour la réédition au format poche de "Night Play", St Martin's Press semble vouloir uniformisé l'esprit des couvertures :

Ce tome est cher à mon cœur car il s'agit de ma première découverte de l'univers du cercle des immortels et du genre littéraire bit-lit. Je suis tombée dans ce monde merveilleux par hasard, j'en remercie ma sœur qui m'a offert ce livre. C'était il y a plus de six ans et même si ce n'est pas le meilleur de tome de la série, c'est une histoire que je n'oublierai jamais me semble-t-il. Je me souvenais donc de pratiquement chaque étape de ce livre, ce fut un réel plaisir à lire (pour la troisième fois) quand même.

Vane, c'est l'homme parfait – ou du moins, le loup-garou parfait. C'est un piètre charmeur avec les humaines, mais ses intentions sont tellement bonnes, ses gestes empreints d'une telle tendresse et ses sentiments si sincères, qu'on lui pardonne ses faux-pas de séduction (amusants cela dit) ; d'autant qu'on sent le résultat de ses efforts, et puis il essaie, c'est le plus important. Il est attentionné et surtout il accepte sa compagne telle qu'elle est, il aime son physique et au diable les régimes. Bride est une jeune femme gentille et généreuse, qui vient de se faire larguer par un crétin qui se servait d'elle. Après toutes les remarques qu'on lui a faites sur son corps, Bride ne comprend pas comment un homme tel que Vane, un mystérieux inconnu qui plus est, peut s'intéresser à elle. Mais elle reprend confiance petit à petit. Ses amies sont super, on revoit Tabitha, avec son caractère de feu.

Ce tome est l'introduction du monde des garous. D'un côté, je le trouve totalement différent des chasseurs de la nuit, d'un autre ces deux créatures surnaturelles se rejoignent. D'ailleurs, dans un prochain tome, le protagoniste est un garou chasseur de la nuit. Mais je n'en suis pas encore là. J'aime beaucoup les garous, pas plus que les Dark-hunters, simplement différemment. L'auteure continue de nous surprendre avec plusieurs univers différents entremêlés, bien distincts mais qui se recoupent. L'intrigue de ce tome nous permet donc de comprendre le fonctionnement des garous et plus précisément ici le mode de vie des loups. Je m'attendais à voir peut-être plus de méchants. Leur menace plane, mais elle n'est pas assez mise à exécution. Je suis aussi toujours curieuse de voir comment le pot aux roses est révélé aux humains, sans spoiler je dirais juste que Bride en a eu les yeux écarquillés.

Ce roman est une bonne entrée en matière des garous. Le couple protagoniste est original et attachant. L'histoire de Fang et Aimée commence dès maintenant, je vais être attentive à leurs apparitions par la suite.


Alors, en ce qui concerne l'omegrion ou Savitar, je n'ai rien relevé. Quand je l'avais lu la première et seconde fois, je ne connaissais encore ni l'un ni l'autre et cela ne m'avait pas paru étrange qu'Acheron mette son grain de sel. Maintenant, je ne sais pas trop quoi en dire. Acheron lui devait une faveur quand même, non ? pour son aide dans le tome 3.

Est-ce que vous savez quel âge a Bride ? Je n'ai rien trouvé dessus.

On revoit Sasha dans ce tome, je ne l'avais pas remarqué avant à ma deuxième lecture, alors que c'était après le tome 4. Je suis contente.

Et enfin, pour celles qui ont lu le tome 14 sur Fang et Aimée :

Spoiler:

Est-ce que dans un tome prochain, on aura un protagoniste arcadien, mais vraiment élevé en tant que tel ?

Effectivement il n'y a pas la date de naissance de Bride

En arcadien(ne) ayant son histoire, on peut citer : Seraphina ("Dragonbane"), Pandora ("Winter born", une nouvelle), Dev ("La chasseuse d'Artémis"), et Angelia (la nouvelle "Shadow of the Moon".
Au final il y a effectivement peu de roman avec des arcadiens.

Ce tome n’est pas un de mes préférés. Plusieurs passages et propos sont assez maladroits et donnent notamment un effet de double standard entre les hommes et les femmes qu’on retrouve assez souvent dans la romance à destination des femmes. La diversité chez les femmes, oui, et tant mieux. Chez les hommes ? Humm… autre standard.

Pour citer quelques exemples :

Citation :

“How much are you wanting to spend?”
He shrugged. “Money doesn’t mean anything to me.”
Bride blinked at that. Gorgeous and loaded. Man, some woman out there was lucky.

Ce n’est pas un cas isolé :

Citation :

“In one afternoon, my entire life shattered and then all of a sudden this great guy comes along like some mythical knight in shining armor. He’s gorgeous, loaded, and says all the right things to me. […]

La valeur d’un homme ne se définit-elle que par son physique et son argent ? En tout cas ça semble être les critères principaux pour Bride… Ca s’améliore par la suite, où on a enfin le droit qu’il l’a fait se sentir bien et que c’est important. Mais s’il n’avait pas été sublime et riche est-ce qu’elle lui aurait accordé ne serait-ce qu’un regard dès le départ ? Ce qui renvoie à une belle part d’hypocrisie de notre monde actuel. On ne veut plus que la femme soit considérée comme un objet sexuel, et qu'on ne s'attarde pas à ses formes, mais ça ne dérange pas le moins du monde que l’homme, lui, le soit.

Bride et Vane ne sont pas des personnages auxquelles j’ai réussi à m’attacher plus que ça dans ce tome, même si sur la fin du livre c’est déjà mieux. La ligne éditoriale choisie dans ce livre y joue donc probablement en partie.

Les meilleurs passages de ce livre sont ceux où Fury est présent. Il sait mettre l’ambiance et apporter le sourire. C’est assez ironique que la personne la plus intéressante et attachante de l’histoire soit un personnage secondaire et non pas un des principaux. Ce n'est qu'un avis personnel, bien évidement.

En-dehors de ça, j’ai aimé qu’on soit mieux introduit au monde des were-hunters. Qu’on découvre aussi un peu plus le sanctuaire et ses habitants.

Le passage où Kyle lance la musique « sweet Home Alabama » sur le jukebox du Sanctuaire m’a bien amusée. C’est là qu’on réalise que même si Kyle à vingt-six ans – tout comme Nick, en tant que were-hunter il n’est encore qu’un ado.

On revoit aussi Otto, qu’on avait vu dans le livre de Zarek, et qui reste un écuyer qu’on apprécie et qu’on a envie de revoir. Otto qui est l’écuyer de Valérius, et lance donc les prémices de son histoires, prochaine de la série et que j’ai hâte de relire depuis un moment.

Je viens de finir ma relecture de ce livre (en version corrigée par rapport à la "traduction" de J'ai Lu), et il y a un petit détail qui m'a interpellé. 
Dans l'ensemble il est bien traduit (avec quand même des erreurs de traductions et visiblement une incompréhension de certaines situations pour la traductrice, mais il y a un dialogue qui n'a pas été modifié, c'est quand Vane explique à Bride ses pouvoirs, et lui dit qu'il peut voyager dans le temps.
Elle lui demande si il n'a pas envisagé de sauver sa sœur par ce biais, il lui répond que c'est possible mais que ça peut avoir de graves conséquences. 
Moment de réflexion de Bride qui voit qu'il cache quelque chose, elle lui demande si il a essayé, lui ou Fang, et sa réponse est non, mais il connait quelqu'un qui l'a fait, mais qu'il ne le trahirais pas en citant son nom....

J'ai trouvé cette remarque plutôt intéressante, car rien n'est jamais laissé au hasard avec Sherrilyn, et je me dis que ce doit être un indice pour un livre futur, pourquoi donner ce détail sinon ?

Je suis en train de le relire à mon tour (ça y est, j'accélère un peu ). Sans être "simpliste", ce livre, c'est d'une certaine façon le premier à être centré sur un Were-Hunter, c'est peut-être pour ça que j'ai la même impression que lorsque j'ai lu le livre de Kyrian : c'est sympa, ça se lit bien mais ça plante surtout un autre décor (en plus de celui qu'on connait déjà).
Mais j'en suis qu'au début